La commissaire Maxime Letellier doit faire ses adieux à Enzo qui part à la retraite et s’en va en Italie. Il a été son mentor, son protecteur et celui qui lui a montré la voie. A huit ans, Max a été témoin de l’assassinat de sa maman. Elle sait qu’elle a vu le visage de l’assassin mais, pour une raison qu’elle ignore, elle est incapable de le nommer. Des séances d’hypnose à répétition, de longues années d’analyse n’y ont rien changé. Mais chaque jour qui passe, elle y pense et continue à fouiller dans sa mémoire. C’est Enzo qui avait la charge de l’enquête à l’époque des faits.
Un cadavre dont le visage a été scalpé, les doigts brûlés à l’acide vient d’être retrouvé. C’est le premier d’une série de meurtres qui sont le fait d’un tueur en série, assurément. Les points communs entre ces victimes sont qu’il s’agit de femmes entre quarante et cinquante ans et qu’elles ont toutes un lien avec la Normandie. Mais d’autres indices vont orienter les enquêteurs vers un autre point commun qui semble être vraiment déterminant aux yeux de l’assassin.
Max va donc déplacer son QG du côté de Lisieux où elle va faire la connaissance d’un capitaine prêt à mener l’enquête à ses côtés.
A part les victimes de ce serial killer, il y a le meurtre d’une octogénaire qui a été atrocement torturée et le suicide d’une femme dont le mari réclame le corps pour le faire enterrer qui sont également à élucider.
En plus de devoir être partout à la fois, de devoir rendre constamment des comptes à sa hiérarchie, Max s’est rendu compte que quelqu’un s’était introduit chez elle et lui avait laissé un message au sujet de son passé.
Cette enquête policière est un pur régal et ce roman se lit d’une traite. L’intrigue ou plutôt les intrigues puisqu’il va également être question du dénouement de l’assassinat de la mère de Max sont originales et surtout passionnantes.
La faiseuse d’anges
Auteure : Sandrine Destombes
Editeur : Hugo et Cie
Collection : Hugo Poche
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