Si vous suivez mes chroniques, vous devez avoir constaté qu’il y a un certain suivi… En fait, mes choix portent – en dehors de genres littéraires particuliers – soit sur le nom de l’auteur – je le connais et/ou je l’aime bien – soit sur le titre de l’œuvre – intérêt pour le sujet ou curiosité. Là, il est question des deux… Vous devez bien avoir vu Jean-Claude Guillebaud quand il animait une émission de télévision. Pour ma part, je suis très curieux des gens qui interrogent leur croyance, qui s’interrogent sur elle. Là, j’espère que vous trouverez autant de plaisir que moi à lire l’analyse de l’auteur. Pour au moins une raison, s’il dit « Je », il appuie cette personne sur des arguments soutenus aussi par d’autres et qu’il fait siens. Les démonstrations me semblent claires et évidentes… Mais bien sûr je ne suis pas à votre place. Il cherche à comprendre le rapport des croyants au monde et analyse longuement les rapports de la religion avec les croyants et le monde… Mais aussi l’indifférence ambiante née au moins de la diffusion de l’information qui présente dans le même sac et sans la moindre transition un bébé panda et des incendies de forêts juste avant un sujet sur les migrants… Ce n’est certes pas nouveau et l’on peut se souvenir que les informations ont commencé à 20 heures au moment du repas par des images de famine en Afrique. Ainsi, malgré un cléricalisme des plus clivants et une indifférence notoire, il reste des chrétiens, des croyants. De ceux qui puisent chez des penseurs critiques – comme Georges Bernanos, je ne saurai trop recommander la lecture des « Grands cimetières sous la lune » et de « Journal d’un curé de campagne » – matière à réflexion.
La lecture de ce Guillebaud est à mon sens très salutaire, surtout si vous vous sentez gagné par cette indifférence ou cette lassitude qui mènent à la paresse mentale…
Bonne lecture.
La foi qui reste
Auteur : Jean-Claude Guillebaud
Editeur : L’Iconoclaste
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