Si, comme moi, vous avez été passionné par la lecture de Jack London ou James Oliver Curwood (Croc Blanc, Beliou la Fumée…) ce genre de livre est fait pour vous. Bien sûr, ce n’est pas du roman, mais c’est de l’aventure pure. De l’aventure moderne.
C’est-à-dire où le moins de prise possible est laissé au hasard. Ainsi cette grande course, la « Yukon Quest », qui suit la piste de la deuxième grande ruée vers l’or et qui va de Whitehorse au Canada à Fairbanks en Alaska (État des USA) est parfaitement organisée pour permettre aux participants (hommes/femmes et chiens) de donner le meilleur d’eux-mêmes. Nicolas Vanier, vous le connaissez, a déjà vécu avec son équipage de chiens au moins trois aventures (voir sa bibliographie). Il vous raconte ici ce qu’il a enduré pour sa première participation à cette course. Et pour terminer dans les dix premiers sur 26. Sur 16 arrivés en fait car vous constaterez que le palmarès (en fin de volume) présente 10 « scratchés ». Personnellement j’ai retenu de ce récit, outre l’extrême des températures, deux choses. La première n’est guère nouvelle mais prouve la méchanceté ou/et la bêtise humaine. Nicolas Vanier signale en effet que certains ont fait courir le bruit qu’il avait abandonné ses chiens et que ceux-ci s’étaient retrouvés dans un refuge de la SPA. Je vous laisse faire vos commentaires. La deuxième – les lecteurs des écrivains cités plus haut la connaissent – c’est la nécessaire connivence, amitié entre l’homme (au sens général) et ses chiens. Homme et bêtes doivent s’entendre au moins pour que les bêtes s’entendent entre elles. Il faut à l’homme patience, intelligence et sensibilité comme il faut à l’animal confiance, respect et affection. Et j’oserai dire que s’entendre et entretenir des chiens de traineau n’est pas à la portée de n’importe qui…
On trouvera en fin de volume des illustrations permettant de découvrir l’attelage.
Bonne lecture…
La Grande Course
Auteur : Nicolas Vanier
Editeur : XO
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