Illustration de couverture bien terne et peu inspirante. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais parfois dans les premières pages des livres on peut lire sur une page de gauche : ouvrage publié sous la direction de… Cela signifie que quelqu’un assume ce que vous allez lire et qu’en principe cela a été relu. Il arrive aussi, comme ici, que les ‘responsables’ soient nommés dans les remerciements que l’auteur distribue chaleureusement, généralement en fin de volume. Il me semble que les deux démarches sont très différentes.
Arty a onze ans et est certain que la maison dessinée par son père Paul et dans laquelle il vit a cherché à le tuer. Aidé de son VTT, de ses copains et d’Anna il va enquêter et bien sûr perdre son innocence.
Roman d’apprentissage du monde, donc, mais aussi premier roman et là on se devrait d’être un peu tolérant, gentil (?) quant aux commentaires et remarques. Pourtant malgré « (l’)investissement, (le ) travail sur le texte, (la) guidance et (la) bienveillance » de l’éditrice remerciée par l’auteur j’ai eu beaucoup de mal à lire cette ‘aventure’ d’un jeune héros qui prend un coup de langue de chien sur son mollet pour une pression d’un monstre. Qui se trouve dehors « aux portes de minuit » (?) dans un « paysage d’un bleu glacé (qui) semblait les emprisonner »… Qui page 267 (sur 415, soit à plus de la moitié du livre) : « pour la première fois (il) se demanda où était dieu. ». Qui sait, contrairement à nous, lecteurs moyens, ce qu’est l’héméralopie que son grand-père a « gagnée » (?) lors de la première guerre mondiale. Qui confond parfum et saveur : « le parfum du chocolat s’attardant sur son palais ». Qui trouve le goudron bruyant : « le goudron vrombissant de la cour »… Je vous avoue que ce goudron-voiture-de-sport-hélicoptère est une très étonnante trouvaille. Et je n’ai pas tout relevé…
Bonne lecture…
La maison vénéneuse
Auteur : Raphaël Zamochnikoff
Editeur : Belfond
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