Il s’agit d’une enquête de l’inspecteur Higgins, la 55ème, et vous devez savoir que l’inspecteur a pris sa retraite et ne reprend du service que pour son vieil ami Edward Finder. Celui-ci vient d’être nommé à la tête du MI5, un des services secrets britanniques, et a hérité d’une affaire délicate. L’eau potable n’étant pas renouvelable à l’infini, certaines grandes puissances se livrent une guerre sourde pour s’assurer la maîtrise des ressources hydriques. C’est ainsi qu’un hydrologue anglais, Winston Updown, veut proposer un projet de maîtrise de l’eau et a organisé une réunion des grands spécialistes de la question. Mais il ne s’est pas présenté à cette réunion et ne donne aucun signe de vie. Finder donne carte blanche à Higgins pour qu’il découvre ce qui s’est produit. Certains spécialistes ne sont pas retournés dans leur pays et font figures de suspects : Janet Harrison, américaine ; Amélia Li, chinoise ; Karla von Reindorf, allemande ; Hosni Moktar, égyptien ; Moshé Feuerstein, israélien ; Mohamed Jabwal, saoudien. Higgins va découvrir que le domicile d’Updown a été minutieusement fouillé et lui trouver un ami intéressant Justin Wright, archéologue. Higgins va rencontrer toutes les personnes citées plus haut, trouver le corps de la compagne d’Updown égorgé mais pas l’hydrologue. Il résoudra bien sûr l’affaire.
Et là j’aimerais beaucoup savoir comment vous lisez. Car il s’agit d’un livre à deux niveaux de lecture finement mêlés. D’un côté une enquête à démêler, de l’autre une vraie réflexion sur le problème de l’eau avec des informations précises qui ne relèvent pas de la fiction… Si votre lecture s’attache d’abord à l’enquête, vous ne serez pas déçus. En revanche, si vous vous intéressez à l’eau et à sa mémoire (le chercheur français Jacques Benveniste est cité deux fois), peut-être serez-vous inquiets…
Bonne lecture.
La mémoire de l’eau
Auteur : Christian Jacq
Editeur : XO
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