La Plaie
En quatrième de couverture on peut lire : « Jamais le terme d' »opéra de l’espace » ne fut plus justifié que pour désigner La Plaie, épopée lyrique, joyau de la science-fiction française. Parue en 1964, c’est l’œuvre majeure de Nathalie Henneberg, un auteur devenu mythique et qu’il faut aujourd’hui redécouvrir. »
Un ou deux éléments de biographie seraient sans doute les bienvenus pour éclairer ce qu’on vient de lire et qui est sans défaut. L’auteure quitte sa Géorgie natale à dix ans – en 1920 – et meurt à Paris. Entre temps elle a écrit avec son mari Charles Henneberg de la bonne science-fiction française. Mais revenons à l’œuvre.
Imaginez la Terre et bientôt tout l’espace occupé par les humains colonisés par la Ténèbre ou La Plaie et ses agents « les nocturnes » qui provoquent mort et destruction. Heureusement, la Terre ou/et les humains produisent eux-mêmes l’antidote : des mutants aux pouvoirs pas totalement maîtrisés. Ces mutants et d’autres fuient la planète bleue et vivent mille péripéties – toute ressemblance avec ceux ayant fui l’URSS ou ceux fuyant aujourd’hui serait purement fortuite – dans le temps et dans l’espace. Rassurez-vous, il y aura une bataille finale.
L’intérêt de savoir l’auteure d’origine russe n’est pas primordial, croyez-vous ? Lisez quelques pages, vous allez comprendre. Vous avez noté le style un peu baroque flamboyant, les images poétiques fortes qui foisonnent, ce français d’une grande richesse – une des caractéristiques de ceux pour qui ce n’est pas la langue maternelle… C’est là je pense que le côté « slave » apparaît fortement.
La question qui se pose est : est-ce que c’est encore lisible un demi-siècle plus tard ? Je pense que oui… mais c’est à vous de le dire.
On notera que ce long roman a eu une suite intitulée « Le Dieu foudroyé »…
Bonne lecture.
La Plaie
Auteure : Nathalie C. Henneberg
Editeur : L’Atalante
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