Il s’agit du dernier volume de la trilogie intitulée : Troisième humanité. On espèrera que les libraires qui mettront ce livre en vitrine ou à l’étalage feront attention à la façon dont il sera éclairé… Les lettres des titres et du nom de l’auteur sont en creux, en doré et en blanc et plus ou moins lisibles selon la provenance de l’éclairage.
On notera la très brève et assez intrigante présentation en quatrième de couverture. Qui dit trilogie dit aussi unité d’écriture ainsi l’auteur reprend les procédés utilisés dans les deux premiers volumes. Le plus visible étant les changements de caractères : en gras avec un léger retrait pour le texte : les extraits de l’encyclopédie du Savoir relatif et absolu, en italique le monologue et le dialogue de la Terre, en « caractères normaux » le récit proprement dit des aventures des humains, des robots et des Emachs (Mini Humains) et des plages d’informations. Les relations entre la Terre et les humains sont bonnes mais la Terre est menacée par l’arrivée prochaine d’un astéroïde qui, s’il percute notre planète, devrait tuer une bonne partie de la population. Mais les humains et les Mini Humains s’en mêlent. En dialoguant avec l’astéroïde la Terre constate que celui-ci lui est bénéfique, elle fait alors tout pour faire échouer ce qui va à l’encontre de ses intérêts. Et la Terre se retrouve engagée dans une troisième guerre mondiale… dont les survivants… Je vous laisse découvrir la fin. Sachez simplement que c’est une fin intelligente – le contraire aurait été étonnant – qui condamne les sectarismes.
Cela se lit assez vite car l’écriture est simple et efficace.
J’ai relevé pour vous quatre « anomalies » qui traduisent à mes yeux le fait que Bernard Werber possède un sens certain de l’humour.
Un proverbe chinois (!?) pour commencer « Ce n’est que lorsqu’un moustique atterrit sur tes testicules, que tu es amené à réaliser qu’il y a toujours un moyen de résoudre les problèmes sans utiliser la violence. ». Puis une recette de Soufflé au fromage, ensuite on remarquera que les robots de l’histoire baptisés Androïd With Conscience and Sex s’arrêtent devant la porte R (pour rêve) alors qu’ils devraient le faire devant la porte D (pour dream). Enfin on remarquera qu’un des personnages s’appelle Jean-Claude Dunyach et que ce dernier est par ailleurs un écrivain de science-fiction doté d’un talent certain (les éditions de l’Atalante publient une intégrale raisonnée de ses nouvelles)….
Bonnes lectures.
Troisième humanité
La voix de la terre
Auteur : Bernard Werber
Editeur : Albin Michel
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