En regardant cette piètre illustration de couverture je pense qu’il y a longtemps on reprochait aux couvertures des aventures d’une certaine Altesse Sérénissime de montrer des femmes un peu déshabillées… J’insiste sur la médiocrité du dessin qui n’a même pas osé imaginer une rose (et ses feuilles) à la place du cœur maladroit. Et c’est sous-titré : Aphorismes romantico-transgressifs… Je crois qu’il vous faudra une grande dose d’indulgence pour rire aux plaisanteries « potachères » de celui qui se surnomme ‘coeurnichon’. Il s’agit de ‘plaisanteries’ de cours d’écoles à base de mauvais jeux de mots et d’une certaine vulgarité masculine… De celle que l’on pourrait croire façon ou moyen de cacher une timidité, une peur du râteau certaines si elles n’étaient l’illustration d’un petit QI… Et l’on se demande quel genre de fille, de jeune femme peut trouver ces libres expressions amusantes ? Faut-il qu’elles soient de la même école ? Il fut un temps où pour se distinguer on ne mélangeait pas le pornographique et l’érotisme, ce temps semble bien révolu. Pas grave ? Si parce que manifestement l’érotisme, ou si vous préférez la sensualité tout en finesse, a disparu au bénéfice ( ? ) des fameuses punchlines qui transforment la séduction en un combat pour avoir le dernier mot.
Comme – j’espère que vous l’avez remarqué – je suis un amoureux de la littérature, je me suis amusé en jouant à imiter – un court instant, soyez rassurés – un grand écrivain français auteur d’un roman intitulé La disparition (Georges Perec, bien sûr). Et je vous propose, pour éviter les foudres de la censure, un des aphorismes de Coeurnichon à la manière de Pérec : « A chaqu’ jour suffit sa pin’ ! »… Peut-être aurez-vous matière à faire rire du côté de la machine à café…
L’Amour avec un grand A et un petit Q
Auteur : Ivo Da Silva
Editeur : Kiwi
Laisser un commentaire