Je n’aime pas trop l’illustration de couverture mais comme vous irez sans doute voir le film tiré de ce roman par Gilles Lellouche, elle vous met dans l’ambiance. Première remarque, le titre français est loin du titre anglais mais il me semble rendre à merveille le contenu. Deuxième remarque, la première édition anglaise remonte à 1997, la française à 2000 et pourtant malgré une playlist bien d’époque, je ne pense pas que ce roman ait pris la moindre ride. Je crois qu’outre la qualité de l’histoire, la qualité de la traduction d’Isabelle D. Philippe joue un grand rôle. L’argot anglais (slang) est bien différent de notre argot, même s’ils traitent des mêmes choses je dirai qu’ils n’ont pas ‘d’accentuation’ identique. Attention ! La langue des personnages va sans doute vous surprendre mais elle est juste, c’est la leur tout au long de l’histoire.
Nous sommes dans un quartier pauvre d’Irlande… Jackie aime Johnser, ils sont jeunes. Lui est un bagarreur, un caïd, elle une fille comme les autres, ensemble ils sont bien. Mais Jackie pour ne pas avoir voulu perdre sa virginité à la va-vite, va perdre son amour récupéré par Tara. Johnser va entrer dans une bande et faire des coups… Jackie et Johnser vont vivre leur vie en parallèle sans vraiment cesser de penser l’un à l’autre.
C’est vivant, dense et dramatique… Et ne croyez pas que l’éloignement dans le temps du vécu de ces personnages change quoi que ce soit à leur façon d’aimer ou de détester… Ils sont comme nous. À lire dans les transports en commun pour se donner de l’allant…
Citation : Johnser est en prison, il a écrit à Jackie mariée, c’est elle qui parle « J’aurais dû déchirer sa lettre et la jeter à la poubelle, j’imagine, mais je m’en suis bien gardée. Toute la journée, j’ai été aimantée par elle. Je n’arrêtais pas de la prendre pour la relire à n’en plus finir. ».
L’amour ouf
Auteur : Neville Thompson
Editeur : 10/18
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