On est à Eourres, quelque part au creux des montagnes des Hautes-Alpes, au milieu du siècle dernier. C’est là qu’est née Laure, une prématurée de moins d’un kilo. La sage-femme la donnait pour morte et la propre mère de l’enfant le souhaitait de toute son âme. Mais voilà, ce n’était pas la volonté ni de la petite Laure, ni de sa grand-mère et de ses tantes. Toutes ont fait le pari inconscient de la sauver et de lui montrer que la vie valait la peine d’être vécue.
C’est ainsi que la petite Laure a grandi, au milieu de quelques braves gens qui l’avaient prise en très grande affection, mais pas sa propre mère. Elle avait une intelligence et une volonté nettement au-dessus de la moyenne et son grand-père, le patriarche de la famille lui avait même déclaré un jour qu’il n’y avait que deux hommes dans la famille, elle et lui !
Beaucoup de choses ont reposé sur les épaules de la petite Laure et son enfance a été faite de beaucoup de rudesse et de travail. Mais elle avait, en plus de celui de ses grands-parents, le soutien indéfectible de sa tante Aymée qui la protégeait et veillait à son bien-être.
Puis Laure a grandi et a été au collège où elle était interne. L’apprentissage d’une autre vie a alors commencé et sa métamorphose aussi.
Ce roman raconte l’histoire d’un jeune être que le destin avait condamné à n’être rien. Une histoire magnifique où le courage et la bonté d’âme sont au premier plan.
A l’époque des abréviations et d’un vocabulaire souvent trop basique, on se retrouve là avec un roman où l’auteur utilise la langue française pour nommer parfaitement chaque chose, objet ou situation. Il est bon de se rappeler qu’il existe un dictionnaire pour les citadins qui ne connaissent pas les mots utilisés il y a seulement un demi-siècle dans les régions de campagne.
Laure du bout du monde
Auteur : Pierre Magnan
Editeur : Editions retrouvées
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