A mon humble avis l’illustration de couverture n’a pas grand-chose à voir avec l’histoire racontée. En revanche elle ne surprendra pas les amateurs et collectionneurs de SF puisque la couverture est un hommage vibrant à ce qui fut une des plus vieilles collections de science-fiction : le Fleuve Noir créé en 1951. Ce roman est dans le droit fil de ceux de cette collection, mais il est bien d’aujourd’hui pour au moins une raison. Pendant presque toute la durée de la collection, les Fleuve Noir étaient comme l’on dit calibrés entre 180 et 220 pages… Ce Rivière Blanche comporte 365 pages.
L’action se situe sur Terre en 2372… La planète a subi les effets destructeurs du dérèglement climatique, un gouvernement de Yogis dirige depuis une bulle où la nature a été préservée, et les hommes sont devenus stériles. Mais, 122 ans auparavant, avait été envoyé dans l’espace en exploration-conquête un vaisseau à l’équipage ‘sain’. Et les Yogis le rappellent en urgence pour voir s’il est possible de sauver les hommes. L’équipage, lui, n’a passé que quelques mois dans l’espace… c’est scientifique et sérieux. Mais sur Terre autour de la bulle il y a des rebelles, des révoltés qui n’acceptent pas leur sort. Ils abattent la capsule qui ramène sur Terre le capitaine du vaisseau et capturent ce dernier.
La suite est une guerre des pouvoirs des Yogis. Je vous laisse le plaisir de découvrir les ornements de cette intrigue. Comment ? Vous ne voyez pas dans ce qui précède de rapport au titre… Logique, d’une part ce dernier n’est ‘précisé’ qu’à la moitié du roman et d’autre part en bon lecteur du genre SF vous êtes censé l’avoir deviné et perçu.
Conseil de lecture : prévoyez un long après-midi. Parce qu’une fois entré dans l’aventure il vous sera difficile d’oser l’abandonner pour faire autre chose. Et je crois qu’en cela, et sans trop se préoccuper de la qualité du style, nous sommes bien dans ce qui fit les beaux jours du Fleuve Noir : du roman populaire.
Le chant des particules
Auteur : Thierry Cara
Editeur : Rivière Blanche
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