Je m’étais dit : rédiger ma chronique sera simple. Je pensais n’avoir qu’à choisir un florilège des définitions proposées et vous le livrer avec un ou deux commentaires. Impossible ! Pourquoi ? Oh ! C’est fort simple ! Chaque fois que je trouvais un sujet amusant voire drôle je ne pouvais citer la formule car elle comportait ou s’achevait par un de ces mots qui dérangent parce qu’ils font référence à la sexualité. Ces mots qu’on dit « vulgaires » en regardant ailleurs. Ces mots qu’enfant ou pré-ado on découvre en pouffant – rougissant ? – dans les dictionnaires. Ces mots qui traitent de choses « interdites » et qui pourtant font parties de nous. Bigard se permet de les prononcer, de les imprimer et ainsi d’essayer de nous faire rire. Je comprends qu’on puisse ne pas aimer cette tentative de nous dérider. Mais je ne pense pas que nous n’ayons jamais nous-mêmes – sous le coup de la colère ou pourquoi pas pour essayer, entre hommes, de faire rire aussi – énoncé ou prononcé ces mots. Les dire a un côté libérateur, cathartique. Et je pense qu’entre gens dits de bonne compagnie ils ont un petit aspect « mauvais genre » qui peut avoir son charme.
Bon, j’ai beaucoup souri en lisant ce dictionnaire. Souri simplement parce que je ne me suis jamais privé d’appeler un chat un chat, comme l’on dit. J’ai ri de bon cœur une fois à une histoire de Blonde que je ne vous raconterai pas pour éviter un retour de bâton – vous avez j’espère remarqué la majuscule qui indique qu’il s’agit d’une « marque » déposée par d’autres. Et j’ai trouvé une histoire de Bigard à vous citer, je vous conseillerai de la garder pour vous et d’en rire encore après l’avoir constatée. C’est à la lettre R comme rire : « Qui rit le dernier, pense moins vite ».
Conseils de lecture : en fonction de vos invités, laissez trainer le Dico lors d’une soirée, ouvrez-le au hasard et refermez-le après avoir ri ou souri au moins deux fois, tenez-le hors de portée des enfants mais sans le cacher, ce qui pourrait les inciter à chercher à le lire quand vous n’êtes pas là… enfin évitez d’en parler avec vos collègues de travail, on ne sait jamais.
Bonne lecture…
Le dictionnaire français Bigard
Editeur : Hugo et Cie
Collection : Hugo Image
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