Avec sur la couverture la mention suivante : «  Mise en bouche et apartés Christophe Casazza ». Bon, Arditi on l’aime ou on ne l’aime pas – on lui reproche souvent un certain cabotinage – mais on ne peut lui nier un talent certain. Et, si l’on y pense, son cabotinage genre «  c’est pas à un vieux singe comme moi que l’on va apprendre à faire des grimaces » n’a rien d’étonnant : en matière d’Art dramatique, il sait de quoi il parle. Et je soupçonne qu’à lire comment il parle du vin /des vins il sait encore de quoi il parle. On peut ajouter comme signes manifestes de sa connaissance du « sang de la vigne » son appartenance à diverses « congrégations » de fins connaisseurs.

Attention, ce n’est pas un catalogue raisonné des divers crus et régions viticoles qui nous est proposé. Ce sont les tranches de vie qui lui ont fait comprendre la valeur de l’amitié partagée autour d’un bon millésime et de plats succulents. Une vie de bon vivant dont la lecture de certains passages vous amènerait presque à saliver.

Après nous avoir parlé technique (de fabrication, de dégustation, de boire) il nous emmène à la rencontre de ceux et celles qui lui ont fait le palais, le goût, des amis. Je ne sais plus qui chante ou a chanté qu’il fallait apprendre à aimer mais je sais qu’il faut apprendre à aimer le vin, puis à aimer le bon vin. Je ne suis pas sûr que la qualité des très grands crus soit perceptible par tout le monde (et Dieu sait qu’avec mon prénom je ne devrais pas trop avoir de problèmes, sauf un).

Et il défend le vin contre la lecture moderne et médiatique que certains font du monde. En bref, il l’aime… comme il aime la vie…

Bonne lecture-voyage.

Le goût de ma vie
Auteur : Pierre Arditi
Editeur : Hugo et Cie
Collection : Hugo Doc

www.hugoetcie.fr

Le goût de ma vie
5.0Note Finale

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