Avec pour mon goût une assez jolie illustration de couverture et un bandeau rappelant un roman primé.
Imaginez un instant que les lutins, elfes, fées, etc. qui peuplent les romans et les nouvelles que vous prenez plaisir à lire se considèrent insultés par ce que vos auteurs préférés font d’eux et leur font vivre. Imaginez qu’ils/elles décident de venir corriger cela… Maintenant, imaginez que quelqu’un veuille raconter cela. C’est le roman que vous avez entre les mains.
Cela commence par une prise d’otages dans une bibliothèque. Une affaire déconcertante pour le militaire chargé de la résoudre. Puis il y a la mésaventure de Margo qui a séduit un type étrangement vêtu et dont le sexe fait lance-flammes, elle l’assomme et appelle son amie Olga à la rescousse. Un trio de punk participe à un festival dans le Larzac et nous assistons à un débat dans le cadre d’un festival d’Épinal. Et Salenka et Pachelbel viennent enquêter et parler avec des morts. Pendant que des lutins se cherchent et que le Gardien de la Réalité et son Démon interviennent et des fées… Ce n’est pas un inventaire à la Prévert, c’est une promenade rendue très agréable par l’humour de l’auteur, au pays d’un Lewis Carroll revisité par Magritte, Jasper Fforde et Gudule.
C’est pour moi de la littérature revigorante pour deux raisons. Elle réussit à traiter de réalités sans nous ennuyer et fait rire le lecteur en le prenant à témoin de lui-même… et en lui offrant des métaphores et des images audacieuses et rares…
A lire partout où il y a du monde pour vous voir rire et sourire et avoir envie de faire comme vous, une lecture lente pour savourer.
Le jour où l’humanité a niqué la fantasy
Auteur : Karim Berrouka
Editeur : ActuSF
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