Avec pour mon goût une superbe illustration de couverture qui me semble trouver un écho aux pages 171, 181 & 191… Et en page 4 une information capitale : Le Novelliste est une revue à la périodicité aléatoire, qui ne peut être vendu sur abonnement… Si l’on excepte les effets de la pandémie en cours sur l’aléatoire de la périodicité, je me permettrai de penser que c’est ce même aléatoire qui en garantit la qualité certaine. Peu contraints de respecter une périodicité quelconque, les responsables s’assurent ainsi de satisfaire leur exigence de qualité. Comme d’habitude, j’ai lu ce numéro pour me faire plaisir et c’est réussi… Avec un sommet Le jour du nuage de Didier Pemerle et le portfolio d’Anatoli Chpir. Le reste est bien sûr de fort bonne tenue et devrait plaire aux plus exigeants des lecteurs et l’on notera que l’ensemble est placé sous l’idée « d’embarquement immédiat ». J’ai un conseil de lecture : d’abord peut-être faire comme moi et attendre la dernière livraison pour lire Voyage en d’autres mondes d’une seule traite, attaquer ensuite ce qui n’est pas nouvelle, dans l’ordre qui vous convient, mais en gardant le portfolio pour la fin même s’il est difficile de résister aux sirènes-images. Côté nouvelles, on commencera par Comme une image pour suivre en fonction de ses goûts et des titres en prenant bien soin de garder pour la fin et dans cet ordre Exitus Mortalis d’Ethan Robinson comme sortant de notre ordinaire de lecteur propre à dérouter, La fièvre d’Yves Letort moins déroutante peut-être mais qui laisse l’envie de découvrir un monde et donne beaucoup à imaginer et enfin Le jour du nuage de Didier Pemerle car vous êtes à ce moment mûr pour lire ce court texte un peu envoûtant. Attention, il va de soi que ce conseil de lecture est recommandé pour une lecture d’une traite. Si vous choisissez une lecture en pointillé, rien ne vous interdit de suivre le sommaire…
Que ceux qui s’étonneraient que ce numéro soit dédié à monsieur Joseph Altairac prennent le temps de lire la « note » de Jean-Luc Boutel le concernant – à la fin de l’édito – qui justifie l’importance discrète de cette bonne personne.
Bonne lecture…
Le Novelliste, numéro 5, Flatland
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