Si vous trouvez que j’abuse avec mes commentaires sur les couvertures, il faut me le dire. Là l’illustration est à la fois juste et fausse, elle renvoie bien à une image qui pourrait se trouver dans le roman mais elle ne nous dit rien du temps de ce roman. Peut-être pour éviter d’entendre le lecteur râler parce qu’on lui propose encore une histoire qui débute pendant la deuxième guerre mondiale. Si vous faites partie de ceux-là – les râleurs – tant pis pour vous. Mais vous auriez tort de vous passer d’une lecture agréable et d’une histoire réussie.
Mirella et son fils Samuel fuient la France occupée sur les conseils de Jacob – mari et père – mais le passeur qui doit les conduire en Suisse tue une partie de ses clients et, alors qu’il s’attaque à Mirella, Samuel s’enfuit. Plus tard, à la mort de celle qui a toujours été une mère pour lui, Samuel, qui est devenu instituteur, apprend son passé. Il décide alors de découvrir ce qui s’est passé. Dans le même temps, nous lecteurs, avons fait la connaissance de Catherine qui dirige un pensionnat de jeunes filles secondée par sa fille Camille. Cette année, une nouvelle professeure d’anglais arrive. Et elle invective Catherine dès son arrivée, puis elle meurt en tombant de la fenêtre de sa chambre. Camille vole dans la chambre de la morte une boite métallique qui renferme des lettres et commence à les lire. Certaines sont de sa mère. Camille décide alors d’aller enquêter à Annecy où tout a commencé. Bien sûr, elle rencontrera Samuel et en tombera amoureuse mais le passé de sa mère brisera la relation. Heureusement Samuel est obstiné.
Les deux jeunes gens dénoueront les fils du passé pour une fin heureuse dont vous vous doutiez. Et la justice ne viendra pas ternir ce bonheur.
C’est écrit dans une belle langue fluide et envoûtante, de quoi passer un bel après-midi d’automne à lire au soleil.
Bonne lecture.
Le pensionnat de Catherine
Auteure : Florence Roche
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France
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