Ce qui illustre la couverture – une sorcière ? – s’intitule « Si tous les gars du monde » et est signé Line Vautrin… Au cas où vous n’auriez pas suivi l’actualité politique de ces vingt dernières années je me permets de vous rappeler qui est Gordon Brown : Chancelier de l’Échiquier (1997- 2007), Premier ministre britannique (2007-2010). A propos de l’auteur on nous dit en quatrième de couverture qu’il est né à Bordeaux en 1989, qu’il vit et travaille actuellement à Londres, que ce roman est son premier.
Je crois que l’on peut dire qu’il s’agit d’un roman de jeunesse sur la jeunesse. L’auteur « se » raconte mais comme il ne nous dira pas qu’il s’agit de lui il transmue ce qu’il a vécu. Et cela devient des histoires, des aventures, du « rocambolesque » critique et ironique. Le héros se prénomme André et son nom de famille est Milcar. Vous avez bien lu, cela nous donne A. Milcar. Il subit presque le syndrome de Stendhal devant une tapisserie et au grand dam de son père et de Felicity sa fiancé il abandonne tout ce pour quoi on comptait sur lui. Et bien sûr de sa fascination pour la tapisserie naissent des personnages tirés de son cadre. Je ne sais pas si vous vous souvenez de vos années d’études, celles qui correspondent à la fin de votre adolescence, juste avant de rentrer dans la vie active… Vous avez vécu comme l’on dit. Et vous gardez de l’expérience de quoi remplir un certain nombre pages… mais vous ne l’avez pas fait. Manque de temps, d’envie. Barthélemy Théobald-Brosseau a su regarder ces années avec un œil particulier… et surtout y voir matière à littérature car c’est bien de littérature qu’il s’agit. Comment appeler autrement cette alchimie qui transforme le quotidien et le banal en lisible ?
Je vous laisse le soin de découvrir cette « fantaisie » mais pour vous montrer qu’elle n’est pas gratuite je vous accorde une petite citation : « Londres accueille sans discrimination mais préfère les besogneux ou les gens très riches. »
Bonne lecture…
Le regard de Gordon Brown
Auteur : Barthélemy Théobald-Brosseau
Editeur : Joëlle Losfeld
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