Belle et réussie illustration de couverture. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, comment vous mesurez la qualité d’un livre, voire d’un film…Pour ma part, mon seul et vrai critère – en dehors des qualités d’écriture et d’intrigue – est le souvenir qu’il me laisse. Pas celui précis d’un passage mais celui d’un flou d’ambiance ou de pensées qui vous donne le sentiment d’en avoir été.
L’histoire du reliquaire d’Andréa c’est surtout celle d’Héloïse. Nous sommes en 1516 – un court prologue s’est déroulé en 1498 -, Héloïse est une belle jeune fille de 18 ans qui vit avec ses frères et sa mère, gérante du moulin à huile de l’abbaye Sainte Claire près de Narbonne… (c’est sur la route des juifs chassés d’Espagne par le roi). L’abbesse de Sainte Claire souffrant de maux de tête, on envoie Héloïse chercher de quoi la soulager. La jeune fille rencontre alors Aaron Bensalou, l’apothicaire, qui se réjouit de la trouver en vie. À partir de cette rencontre, Héloïse va incidemment et volontairement rechercher ses origines. Et découvrir les exactions du prince de Burgos que le pape a condamné à un exil, la mort d’une famille de ‘médecin’, une cache secrète, les secrets de l’herboristerie et l’amour en la personne du fils d’un drapier.
Je ne vous en dirai pas plus sauf que Florence Roche, tout en écrivant dans notre langue du XXIème siècle, me semble bien rendre l’époque où elle fait vivre Héloïse…
Citation : « On ne doit pas se priver d’amour. Jamais. ».
Bonne lecture matinale de transports en commun pour se donner de l’allant.
Le reliquaire d’Andréa
Auteure : Florence Roche
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France
Laisser un commentaire