Une illustration de couverture réussie et dans le droit fil de celles de Brantonne pour le Fleuve Noir. Un aimable mot de la veuve de l’auteur et une respectueuse préface de Laurent Whale. Vous y trouverez, en la lisant attentivement, ‘la clé’ de cet inédit achevé il y a presque 40 ans. Bien sûr on sent que cela n’a pas été retravaillé, peaufiné, mais on sent aussi la patte de l’auteur avéré.

La société dans laquelle se situe le roman fonctionne sur le cuivre qui commence à manquer, elle cherche et trouve des gisements sur une planète où soufflent des vents très violents et très rapides en tempêtes. La compagnie qui exploite les gisements a beaucoup de mal à assurer la sécurité du personnel au sol et fait appel à des pilotes indépendants – les risque-tout un peu borderline. Eux, et surtout Ewen, vont d’abord imposer leurs méthodes de travail et, par leur compétence, sauver la mise de la compagnie et redonner du souffle à la société. Ewen vaut par ses compétences et sa ténacité, bien sûr, mais aussi parce qu’il se comporte avec un certain machisme. Une jeune femme rousse technicienne et courageuse parviendra pourtant à fendre la carapace du pilote.

Les péripéties s’enchaînent dans une bonne logique pour nous donner un plaisir simple de lecture. Tous les éléments d’un bon livre sont là et c’est nous, lecteurs, qui les dégustons à notre convenance. La sauce ? De l’humour.

Citation : « Bon, bon, commandant, ne vous fâchez pas quand ce n’est pas nécessaire, vous gâchez de la fureur pour rien. ».

Bonne lecture.

Le sauvetage
Auteur : P.-J. Hérault
Editeur : Critic

https://editions.critic.fr

Le sauvetage
4.0Note Finale

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