Le silence foudroyant
Avec un sous-titre : Le soutra de la maîtrise du serpent suivi du soutra du diamant. Bien sûr il n’y a pas que ces deux soutras. Au fait savez-vous ce qu’est une soutra ? Bravo ! Madame là-bas au fond de la salle, c’est cela même : une parole de Bouddha. Les deux choisies ici sont explicitées et commentées. Et croyez-moi, c’est passionnant. Pourquoi ? Parce que les paroles de Bouddha ne sont pas aussi simple qu’il y paraît et pourtant on peut avoir l’impression de les comprendre juste après les avoir lues/entendues.
La première, La maîtrise du serpent, explique pourquoi il faut être capable d’attraper un serpent « à mains nues » sans se faire mordre… Elle repose sur l’idée que les perceptions sensorielles, les émotions, les mots et les concepts nous enferment, nous interdisent de penser le monde comme il convient.
La deuxième, celle du Diamant, incite à dissiper l’ignorance et les fausses interprétations qui obscurcissent les raisonnements et le bien-être. Les exemples donnés par le Bouddha aident à comprendre sa pensée. Et, comme vous le constaterez au fur et à mesure de votre lecture, S. Freud et C.G. Jung semblent avoir lu l’enseignement du Bouddha. Je pense même que Magritte l’a lu… La preuve : vous trouverez page 161 une petite phrase qui renvoie indirectement à ce peintre non-fumeur…
Et comme il se doit, je vous offre deux citations.
« Seuls les êtres ordinaires sont prisonniers des conventions de langage. »
« J’ai alors découvert que lire un soutra c’est comme planter un arbre à l’intérieur de notre être. »
Bonne lecture.
Le silence foudroyant
Auteur : Thich Nhat Hanh
Editeur : Albin Michel
Collection : Spiritualités vivantes
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