L’illustration de couverture s’accorde au texte mais je la trouve peu attrayante.
Armelle, à qui sa mère décédée a laissé quelques sous, fabrique des yeux de verre… Un matin, elle croit voir Léonard, son mari qu’elle aime, vendeur d’électro-ménager dans le centre-ville, entrer dans une impasse qu’elle n’avait jamais remarquée. Constatant que son mari sort la nuit, invente des prétextes pour rentrer tard ou travailler le dimanche, elle le surveille et découvre qu’il ‘vit’ aussi avec une autre femme, mère d’une petite fille. Elle observe cette ‘famille’ d’une chambre d’hôtel de passes où elle étonne en occupant seule la chambre. Je pourrais vous raconter quelques épisodes de cette relation étrange où Léonard entretient avec Armelle un ‘rapport normal’, mais cela nuirait à votre lente découverte du personnage de la jeune femme. Sans doute ma lecture récente d’un court et très grand livre de Peter Handke : La femme gauchère, est-elle responsable de mon rapprochement avec Le trouble. J’ai eu l’impression de lire les états d’âme de la femme gauchère rapportés par Armelle. Mais il va de soi que cette impression masculine est de fait sujette à caution… Vous n’aurez pas de citation mais une question en lieu et place. Pour ma part j’aime peu la fin de l’histoire racontée par Madame Rochat, croyez-vous qu’une autre fin était possible ?
Bonne lecture d’une traite.
Le trouble
Auteure : Anne-Frédérique Rochat
Editeur : Slatkine
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