Avec une brève préface de John Michael Greer et un sous-titre : Petit guide de résilience en temps de crise. Et une remarque personnelle : donner une couverture verte (couleur d’espoir) à un livre intitulé « L’effondrement » relève de la provocation salutaire. Et enfin une anecdote toute personnelle : j’ai lu ce petit livre pendant que j’achevais la lecture de Psychanalyse de l’inconscient de C.G. Jung, or Carolyn Baker se dit disciple de Jung…
Mon vieux dictionnaire me donne pour « Résilience » la définition suivante : « Rapport de l’énergie cinétique absorbée nécessaire pour provoquer la rupture d’un métal, à la surface de la section brisée. La résilience caractérise la résistance au choc. » Ce qui me permet de traduire le sous-titre de la façon suivante : Petit guide de résistance aux chocs en temps de crise.
Ne vous inquiétez pas je ne vais pas vous redire ce que dit le livre. Je vais me contenter de vous signaler deux choses… La première est la référence que fait l’auteur au film « Contagion » de Steven Soderbergh. Il montre selon elle tous les aspects de ce que « l’effondrement » de la société pourrait produire. Par effondrement elle entend une incapacité à retrouver un état de bien-être antérieur. Si vous n’avez pas vu ce film, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
L’auteur propose bien sûr des méthodes/moyens de résistance. Physiques d’abord et psychiques ensuite. Et elle dénonce la société actuelle – citation à venir – un peu comme, pour moi, le fait la romancière Margaret Atwood – voir chroniques ici-même. Citation : « La technique d’infantilisation de la civilisation industrielle est insidieuse à cause de sa capacité à capter l’enfant de deux ans en nous et à laisser croire à cette partie de notre psyché qu’il n’existe pas de limites et que nous pouvons avoir tout ce que nous voulons. Pire, non seulement nous pouvons, mais nous devrions. »
Bonne lecture…
L’effondrement
Auteure : Carolyn Baker
Editeur : Écosociété
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