Suite de Janvier noir, même auteur, même éditeur. On dira que je ne suis pas fan de ce genre de couverture faussement réaliste qui n’apporte rien et serait même « nuisible ».
L’inspecteur Harry McCoy blessé lors de sa dernière enquête est tiré de sa convalescence un jour plus tôt que prévu pour enquêter sur la mort d’un jeune et talentueux footballeur. Toujours assisté de Wattie, il va découvrir que le mort allait se marier avec Elaine, la fille d’un des voyous de la ville en mal de respectabilité. Ledit voyou, assisté d’un grand avocat, Lomax, vient annoncer qu’il avait renvoyé un de ses employés, Connoly, qui se montrait irrespectueux envers sa fille. Dans le même temps McCoy et son ami proxénète Cooper reconnaissent un de leur « tortionnaire » sur une photo. Un « Oncle Kenny » pédophile qui prend sa retraite de Chef de la police… McCoy mène son enquête et découvre que Connoly a eu comme compagnon de cellule – la seule fois où il a fait de la prison – un docteur interdit d’exercer pour avoir lobotomiser une patiente. Susan, la compagne de McCoy, rencontre Cooper et en apprend beaucoup sur la prostitution. Nous sommes dans le même temps et le même monde que dans le roman précédent. Pour vous parler de la noirceur du monde je vous raconte qu’un des clochards ami de McCoy qui a pour habitude de pousser une poussette qui contient sa vie… vient le voir et lui dit qu’on lui a volé sa poussette. Nous sommes dans un Ken Loach sans avoir la possibilité de nous évader avec un sourire jaune.
Ne vous étonnez pas si McCoy vous semble un peu « surhomme » pour s’en sortir à chaque fois, on peut penser que les produits qu’il consomme ont un effet antalgique… Et à la fin vous comprendrez mieux les rapports entre l’inspecteur et son supérieur : Murray…
Bonne lecture lente entrecoupée de pauses si nécessaire.
L’enfant de février
Auteur : Alan Parks
Editeur : Rivages
Collection : Rivages noir
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