Avec une superbe couverture signée Philippe Jozelon. Superbe parce que juste, non agressive et subtile… Regardez-la bien… On y voit les fameux cyprès d’un tableau célèbre d’Arnold Böcklin, une toile produite en cinq versions par le peintre et dont une aurait été détruite.

Lewis est un DJ pour rave-party, il est en cela aidé par sa compagne Kelly et son ami Jonas. Un soir, il devient le successeur d’un certain Derrida qui accomplissait en ce monde un bien étrange travail. Lewis devient ainsi une sorte de « passeur » pour les morts prisonniers de leur assassinat ni vengé ni puni. Il faut bien que le Mal s’équilibre… Cela resterait un roman fantastique bien ficelé si l’auteur ne « pervertissait » pas un peu l’histoire simple. En ajoutant un couple de gendarmes, un capitaine et un sous-fifre, qui suivent la musique et cherchent à comprendre. En parlant musique en connaisseur et en oubliant de nous donner sa playlist – prenez le temps de noter les informations. Et bien sûr en associant l’amour à la mort ou la mort à l’amour, comme vous voulez. Enfin, pour ne pas déroger à un de ses principes, il glisse de temps à autre un petit morceau d’humour. Ainsi notre capitaine des gendarmes à qui l’on apprend que le cadavre qu’il observe « a été piétiné, encorné » s’exclame mentalement « à la Provençale »… De l’art de passer à l’oral.

Allez regarder dans votre discothèque si vous avez du Rachmaninov ou à défaut du disco ou de la soul, choisissez votre fauteuil proche de l’âtre, mettez la musique et installez-vous pour l’après-midi.

Bonne lecture.

L’Équilibre du Mal
Auteur : Richard Canal
Éditeur : Séma

www.sema-diffusion.com

L'Équilibre du Mal
5.0Note Finale

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