Si vous suivez mes chroniques, vous savez combien je peux être tatillon et exigeant et j’espère que vous avez compris mes raisons. Et bien sûr si je commence par les reproches c’est pour faire porter l’accent sur l’intérêt. Le premier, c’est l’absence d’une table des matières. Comme il s’agit d’anecdotes plus ou moins longues, si après lecture vous voulez en retrouver une ou deux il vous faudra feuilleter… Le second relève de l’erreur de relecture… Chaque anecdote est précédée d’un titre, parfois d’une illustration et d’une citation, et il se trouve qu’une même citation – une des plus banales – est attribuée à deux auteurs puisqu’elle est répétée. Il s’agit de « Rien ne se passe jamais comme prévu » ; page 27 c’est signé Daniel Pennac et page 205 Kevin Keiss. Vous me direz qu’à près de 200 pages d’écart le lecteur peut avoir oublié.
A part ça, l’exercice est difficile car il faut éviter de se répéter et les mots comme bonheur ou joie n’ont pas un nombre illimité de synonymes. En revanche il ne doit pas être trop difficile de trouver ces moments de joies ou de bonheur, ces plaisirs de vivre et d’amitiés quand tout autour de vous est dangereux et grave, quand il n’est guère possible de laisser éclater sa joie. Là je pense à ce séminariste qui, déguisé en nonne, parvient à délivrer un parachutiste prisonnier des Allemands.
On me permettra de m’arrêter sur le cas de Gary Davis, cet immense citoyen du monde, cet apatride dont l’auteur parle ici avec respect et admiration. Ne serait-ce que pour en apprendre un peu sur cet homme, vous vous devez de lire ce livre. Et d’en parler autour de vous ou, mieux, de l’offrir pour montrer l’importance de la fraternité. Pour faire prendre conscience de ce qui pour moi en est la grande leçon : il ne devrait plus y avoir de guerre. Je sais bien que c’est un vœu pieu… Mais on peut toujours essayer, non ?
Bonne lecture… dans les transports en commun et/ou lors des soirées à venir.
Les belles histoires d’une sale guerre
Auteur : Alain Stanké
Editeur : Hugo et Cie
Collection : Hugo Doc
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