Une illustration de couverture réussie et troublante qui permet de comprendre et de se souvenir que la Durance est une rivière.
L’histoire débute par sept pieds trouvés flottant dans leurs chaussures lestées de liège sur la Seine. Le commissaire chargé de l’affaire est Martin Vaas (qui a quitté Lyon pour Paris), chef de groupe affecté à la rive gauche. Sous le septième pied est peint au vernis à ongles le mot ‘Gagné’. Dès son premier rapport au juge Vendome, Martin est convoqué par ce dernier. Et en présence du commissaire Lazlosevic dit Lazlo, chef de l’unité d’analyse criminelle et d’analyse comportementale des affaires complexes (UAC3), il se voit chargé de trois autres dossiers dont les données sont proches de la dernière découverte… Pour le premier, un homme a été jugé et condamné mais il est mort en prison. Un de ses codétenus pourrait avoir voulu imiter son crime. Lazlo, Vaas et son équipe enquêtent de manière méthodique. Dans le groupe, une jeune femme, Chloé Pellegrino, apporte une différente façon de voir. Et l’on découvre l’importance de Lazlo qui a de manière indélicate lu les dossiers des membres du groupe et qui connaît Vaas depuis longtemps… Pour Martin le problème c’est son père…
Vous en savez assez… J’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans le roman. Le rapport entre Martin et Paris me semblait artificiel et l’écriture un peu plate… Et puis soudain, à l’apparition de Lazlo et de son rôle, les choses se sont dénouées. Lazlo et Chloé ont bousculé une banalité masculine. Les personnages ont acquis une force et une puissance emportant toutes les réticences. Car, il faut bien le reconnaître, quelle que soit votre intrigue et votre sens du suspense votre histoire ne plaira, même originale, que par la présence des personnages qui la servent. Conseil de lecture : ne vous laissez pas abuser par un vague manque d’entrain en début d’ouvrage et abandonnez-vous pour le reste.
Bonne lecture.
Les disparus de la Durance
Auteure : Sandrine Destombes
Editeur : Hugo Publishing
Collection : Hugo Thriller
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