Une illustration de couverture tirant l’œil pour 104 pages de lecture. Je n’avais jusque-là rien lu de Chloé Chevalier qui écrit plutôt de la fantasy – on voudra bien m’excuser de ne pas aimer ce genre. Nous sommes là dans de la SF mais je suis resté, un peu, sur ma faim. C’est bien écrit, rien à redire si ce n’est un certain tirage à la ligne. Le livre s’ouvre sur une définition du mot jachère et, si vous n’avez pas lu la quatrième de couverture, il vous faut attendre une trentaine de pages pour comprendre ce que ce terme fait dans une histoire d’essaim.
Ce court roman raconte un épisode de la longue vie de Tenyka, conductrice de Reine en essaimage. Pour éviter que sa Reine meure, Tenyka se pose pour se ressourcer en émotions-sensations sur une planète en cours d’alignement avec une autre planète et sa lune. Trois astres qui tous les 51 ans changent régulièrement de population. On distingue la planète des hommes, la planète monde des animaux et la planète en jachère. Tenyka repart revigorée mais avec Galine qui veut voir un essaimage… Tenyka voit les gens se préparer à leur sorte d’essaimage…
Vous avez compris que l’on oppose un temps humain à un temps sidéral… Et peut-être l’être social au solitaire… J’ai eu pour ma part l’impression de me promener dans des toiles de Valloton et d’Hopper… Citation : « Le moteur ronronne lentement dans l’air tranquille sous le ciel plombé de pluie, tandis que la barque marque l’eau turbide d’une étrave blanchâtre. ».
À lire d’une traite au coin du feu…
Les essaims
Auteure : Chloé Chevalier
Editeur : Robert Laffont
Collection : Ailleurs & Demain
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