En regardant d’assez près la couverture vous y lirez dans un bleu plus clair des noms…. Ceux des grands fauves dont parle ce livre. Et je pense que vous en connaissez au moins trois : Bernard Arnault, Vincent Bolloré et Jean-Marie Messier. Ce dernier étant peut-être un peu oublié. Vous avez compris, ces grands fauves sont ceux qui s’abreuvent au point d’eau du CAC 40 et y entretiennent leur appétit. Christophe Labarde leur doit beaucoup puisque c’est en commentant leurs opérations qu’il s’est taillé sa réputation de journaliste économique. Imaginez un jeune diplômé de Polytechnique (une grande école française) qui choisit par défaut de se lancer dans les assurances et qui, entre coup de chance et bonne analyse, deviendra un des grands du secteur… Imaginez que le même s’entoure d’amis et constitue un petit groupe de responsables économiques désireux de réussir. Vous obtiendrez sans doute l’apologie que vous êtes en train de feuilleter. Celle qui vous dit tout le bien qu’il faut penser de certains PDG. Ceux qui n’hésitent pas à trancher, à oser… et qui, ce faisant, font de leur entreprise les vedettes de la Bourse. Nous sommes en un temps où ce genre d’homme (je n’ai pas trouvé beaucoup de femmes dans l’aventure) est modèle de vertu, d’élégance, de réussite et doit donc donner envie d’adopter un même comportement. Il n’empêche, malgré le ton léger, parfois badin de cette apologie, on ne peut oublier que les restructurations, que les mouvements d’actions dans les entreprises provoqués par ces grands fauves ont sans doute un coût humain. Induisent des drames qui ne sauraient entacher la grandeur des entreprises… Et on notera que ces entrepreneurs français ont hissé leur « maison » au niveau international, ce dont on ne peut que les féliciter pour ce qui est de l’image de la France dans le monde…
Bonne lecture édifiante…
Les grands fauves
Auteur : Christophe Labarde
Editeur : Plon
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