La petite illustration en couverture représente une statue de la déesse Isis de la mythologie égyptienne.
C’est, bien sûr, une enquête de l’inspecteur Higgins. Vous y retrouverez tout ce qui en fait le charme : Marlow superintendant de Scotland Yard, Holmes le génie du laboratoire du Yard, Babkocks le légiste, George Washington le chauffeur de taxi, Mary la gouvernante, le chat Trafalgar et la façon de procéder d’Higgins dans laquelle il me semble trouver des échos de celle d’un certain Hercule d’origine belge. Mais il me semble aussi que certains petits commentaires à propos de la chaleur par exemple montrent que l’auteur ne se contente pas de nous offrir un divertissement, il n’oublie pas dans quel monde nous lisons. Higgins interroge, écoute, prend des notes, observe ceux qui trempent dans l’affaire qui l’occupe.
Ici on fait appel à lui car la police ne peut rien faire : il ne s’agit que d’une disparition. Isis Seatwell et épouse d’Onnofrio, mère d’Hawk et co-fondatrice avec son mari d’un centre d’étude et de mise en valeur de la ‘culture’ et des valeurs de l’Égypte pharaonique, s’inquiète de ce que son époux n’est pas rentré de la fête d’anniversaire de son frère Stormy. Nepha épouse de Stormy et sœur d’Isis renseigne Higgins à propos de ceux qu’elle a vus en compagnie d’Onnofrio… Et Higgins rencontre les suspects un par un. Et bien évidemment ces derniers nient connaître les autres. Une tentative d’enlèvement du petit Hawk est déjouée grâce à Higgins et Anubis, le chien qui mord l’attaquant. Avec l’aide de Marlow, les coupables sont en prison sauf leur chef qui meurt en donnant une adresse où Onnofrio doit être retrouvé…
Vous saurez la fin en lisant et je vous conseille de ne pas tricher. N’allez pas lire cette fin avant d’avoir lu le reste et surtout ne la racontez pas à ceux à qui vous offrirez ce roman, vous leur en gâcheriez le plaisir.
Bonne lecture de vacances et/ou de transports en commun…
Les larmes d’Isis
Auteur : Christian Jacq
Editeur : XO
Laisser un commentaire