Étrange illustration en couverture signée Mirjana Farkas. Étrange quant à la position et à l’hybridation qui ne nous dit rien du sexe de la bête qui porte une bague au majeur droit… Et je dois avouer que ce roman m’a laissé un peu perplexe.
J’ai bien reconnu dans ce que j’ai lu les éléments présentés en quatrième de couverture. Encore une fois je me permettrai de regretter ces présentations qui en disent beaucoup trop. J’ai perçu la quête des deux femmes au travers de la découverte du monde pour la plus jeune. Mais si je considère – au hasard – la page 66 et ses 11 ‘j’aimais’ en 16 lignes, j’ai du mal à sentir ce qui fait que la narratrice aime le lieu – Locla-yom – dont elle parle. Comme si celle qui raconte se contentait de dire, pour se vider de ses souvenirs – pour éviter qu’ils se perdent, s’oublient – plus que pour nous en faire part. C’est de la prose poétique avec de beaux morceaux riches d’images, mais on peut parfois avoir l’impression que nous sommes, nous lecteurs, un peu décalés.
Vous trouverez page 155 ce que l’auteure appelle : Petit manuel d’ensauvagement, peut-être devriez-vous commencer par là votre lecture en imaginant les sensations que la réalisation de ce manuel peut procurer…Cela pourrait vous aider à comprendre ce que dit la page 67 – au hasard et presque au centre du livre – dont la première ligne dit : Pour trouver le calme je cherche l’ennui.
Conseil de lecture : dans un premier temps, laissez traîner ce livre, ouvrez-le au hasard pour en lire un passage entier. Dans un deuxième temps, quand vous aurez envie de savoir ce qu’il va se passer, lisez-le d’une traite et abandonnez-vous…
Bonnes lectures.
Les printemps sauvages
Auteure : Douna Loup
Editeur : Zoé
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