L’illustration de couverture est correcte et tire l’œil mais j’ai du mal à lui trouver des rapports au texte. Vous me direz j’ai aussi du mal avec le titre. Intéressant en soi mais à mon sens loin de ce qui est raconté.
L’histoire se déroule à L’Isle-sur-la-Sorgue en 1986 – et à ce propos je m’étonne de l’absence de ‘référence’ à René Char… Max et Jacquotte ont eu deux enfants, Nelly et Christophe. Elle est mariée à Bertrand, vit à Lille et a deux enfants, Fanny et Nans. Lui est célibataire et tient un bar après avoir fait des études de droit. Nelly et Bertrand confient leurs enfants aux parents de Nelly. Nelly parle peu ou pas à son père depuis qu’elle l’a surpris pratiquant l’adultère. Sa compagne du moment est partie et il a retrouvé Jacquotte qu’il n’avait cessé d’aimer. Et lui a fait une promesse. Bien sûr l’arrivée des deux petits-enfants va tout bouleverser. Max un peu réticent va se laisser apprivoiser par Nans qui dessine bien, et le Papi va sortir des ustensiles et des couleurs de peintre. Et Fanny curieuse comme une fouine trouvant une clé au milieu de ce qu’elle a renversé va ouvrir la boite de Pandore.
Je vous laisse apprécier la suite et la fin. Et je reviens aux ricochets que l’on réalise avec des cailloux plats lancés sur l’eau et qui doivent rebondir le plus longtemps possible… On compte les ricochets. Or là c’est plutôt l’idée des rebondissements dans l’histoire qui fragilisent ce que l’on croyait stable et durable. En revanche je crois que l’auteure parvient à donner envie de visiter la ville et ses personnages sont attachants parce que semblant voués à une vie hors du temps, je veux dire une vie qui ne se presse pas, qui prend le temps de regarder passer le temps au fil de l’eau de la Sorgue.
Bonne lecture…
Les ricochets de la vie
Auteure : Dany Rousson
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France
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