L’illustration de couverture ne manque ni de force ni de charme mais j’ai beaucoup de mal à la rattacher au contenu. Et j’aurais bien aimé voir la réaction de l’auteure quand on lui a traduit le titre français de son roman. Comment passe-t-on de The do-right à Les samaritains du bayou sans perdre de sens ? (un coup d’œil à votre moteur de recherche habituel vous permettra de comprendre).
Delpha Wade vient de purger 14 ans de prison pour avoir tué son violeur et agressé le père de ce dernier. Son conseiller d’insertion lui recommande de trouver du travail et l’impose indirectement à un détective privé, Tom Phelan, qui vient juste d’ouvrir son agence. Delpha est jeune, jolie et très désireuse de bien faire. Elle aide Tom de manière efficace et ils s’entendent vite. Delpha trouve à se loger en échange de la surveillance d’une centenaire malade pendant deux à trois heures trois fois par semaine… Delpha gère avec intelligence les enquêtes, les clients et l’agence. Tom est chargé de surveiller un mari volage, avocat de renom mais trouve cette commande ‘louche’. Delpha reprend goût à la vie et un jeune amant. Puis découvre par hasard le père de celui qu’elle a tué. Tom soulève le tapis d’une histoire de vol de données de formules novatrices en matière de fracturation des sols. Et défend un ado contre un prédateur sexuel. Les enquêtes s’enchevêtrent et Delpha et Tom se complètent au point que l’on imagine mal qu’ils cessent de fonctionner ensemble et donc que l’on se doute qu’il devrait y avoir des suites… Et l’on devine que la difficulté sera de conserver la mécanique d’emboitage des intrigues qui constitue une des grandes forces de l’histoire. Vous avez compris que nous étions dans une histoire de Privé façon Chandler où rien n’est innocent. D’ailleurs ce roman a été récompensé par le Dashiell Hammett prize, c’est tout dire.
Prévoyez de suivre cette auteure…
Bonne lecture.
Les samaritains du bayou
Auteure : Lisa Sandlin
Editeur : Belfond
Collection : Noir
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