Cette chronique suit celle concernant Louis Soutter, même auteur, même éditeur https://www.daily-passions.com/louis-soutter-probablement . L’illustration de couverture montre L. Chevrolet vers 1917. L. pour Louis, sans commentaire. Et une première remarque : si vous êtes juste amateur de voiture, saviez-vous que Chevrolet, avant d’être un nom de marque, était un nom de personne, d’une personne née en Suisse ? Et deuxième remarque : même si vous connaissez ce nom comme celui d’une marque de véhicules fabriqués aux USA je pense que vous le prononcez sans accent au chewing-gum, à la francophone. Que dire de ce Louis ? D’abord que c’est ce que l’on pourrait appeler un audacieux aventurier. Un de ces hommes particuliers comme il y en a, je crois, à toutes les époques, qui savent profiter de ce qu’ils voient, apprennent pour en tirer un certain profit. Un de ces hommes qui savent profiter des chances que leur offre la vie. Chevrolet sait observer, voir et imaginer. Et Chevrolet est généreux de lui-même. Imaginez sa vie s’il avait pensé à tirer un avantage permanent de l’utilisation de son nom… Un pourcentage sur chaque Chevrolet vendue… (je vous signale au passage que le premier film de Michael Moore s’intitule Roger et moi et concerne General Motors et la ville de Flint). Si vous n’êtes pas passionné de voitures et ne vous intéressez pas aux marques, ce n’est pas grave… L’homme devrait vous intéresser… Et puis ce livre est tellement bien écrit, c’est un tel plaisir de lecture que vous n’aurez aucun mal à ne lire que ce qui est intéressant (tout). Et je dois avouer que je partage pleinement l’avis contenu dans la dernière phrase du texte en quatrième de couverture, et je sais de quoi je parle c’est le deuxième Layaz que je lis en peu de temps.
Bonne lecture matinale de transports en commun pour voler de l’entrain à Louis. Bonne lecture qui, je pense, ne devrait pas me contredire.
Les Vies de Chevrolet
Auteur : Michel Layaz
Editeur : Zoé
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