Dimanche, c’était une soirée 100% féminine sur la Grande Scène de l’Estivale Open-Air. Des concerts allant crescendo, passant de calme et douceur à rock et puissance.
La scène du lac met le feu (au lac..)
Sur la Scène du Lac, Death By Chocolate est plus que déterminé à réveiller les spectateurs. Après la douceur d’Ayo, les biennois ont mis le feu, sautant dans tous les sens et hurlant dans les micros. Entre soleil et pas de danse effrénés, tout le monde aura bien transpiré !
Le duo ALB a aussi enflammé le festival. L’écran et ses visuels en 8-bit contrôlés par la musique fascine la foule, notamment lorsque le chanteur l’utilise pour jouer à Super Mario en plein set. Coup de génie : ils ont créée un karaoké décorés de petits cœurs pour leur titre phare ‘Whispers under the moonlight’. Résultat, tout le monde qui chante en cœur. Trop mignon !
Ayo, soleil humain
C’est avec un sourire digne d’un personnage animé qu’Ayo est montée sur scène. La chaleur de plomb n’a pas effrayé les festivaliers se sont rassemblé pour apprécier sa douce musique. En quelques secondes, la chanteuse a comme créé une nouvelle source de lumière, presque plus puissante que les rayons du Soleil. Tout naturellement, on se laisse emporter dans son monde, on profite de tous les éléments qui nous entourent, le lac, la chaleur, la musique subtile, sa voix. Sa bonne humeur est communicative et annonce une belle soirée.
LP, légèreté pétillante
Au vu du public, la grande star du soir, c’est LP. Des drapeaux français et italiens sont déposés sur les barrières, des pancartes font une à une leur apparition au bout des mains : les fans sont présents et le font savoir. Dès l’arrivée de la chanteuse, une vague d’amour s’est dégagée de la foule. En quelques phrases, sa voix a envoûté tout le festival.
Et malgré son allure toute fine et ses lunettes et bandana qui la font paraître plus âgée qu’elle n’est, Laura Pergolizzi ne se ménage pas et passe d’un bout à l’autre de la scène dès que la musique le lui permet. Lorsqu’elle lâche sa guitare et peut enfin se bouger librement, elle n’hésite pas à aller chercher le contact avec ses admirateurs.rices. Le temps d’un concert, Estavayer à été plongé dans une autre époque.
Beth Ditto
« Bonsoir la Suisse ! Je suis ici ! » Beth Ditto n’a pas attendu la fin de l’intro pour monter sur scène, tout sourire. Tout de suite, elle est allée scruter la foule, faisant des coucous de la main à ses fans et leur demandant de lui apprendre des mots en français.
Sa voix peut paraître parfois enfantine, mais cette impression est vite balayée lorsqu’on voit à quelle distance elle tient son micro. Beth Ditto, c’est un parfait mélange de puissance et de douceur. La voir danser, pleine de joie et chanter avec le cœur est si inspirant. Un coup de cœur. On ne peut l’appeler autrement.
Alessia Merulla
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