Pour commencer je voudrais parler de l’objet livre que je trouve très beau. Le dos toilé, le format, mais surtout la couverture en relief font que cette bande dessinée se démarque des autres sorties du mois.
Gess commence son histoire en 1925 en Argentine où son héros vient de se prendre une balle et voit sa vie défiler devant lui. Gustave Babel a un don particulier : en effet, il parle et comprend n’importe quelle langue (d’où son nom). Pratique, me direz-vous, quand on est un tueur professionnel réputé internationalement. Mais tout n’est pas rose pour notre protagoniste, car il ne rêve plus et surtout il n’a plus aucun souvenir. Tout change quand on lui demande de liquider un homme qui est déjà mort. Il va dorénavant faire d’étranges rêves et ses souvenirs commencent à revenir.
Gess est déjà bien connu dans le petit monde du neuvième art pour sa participation à la série Carmen Mc Callum (Delcourt), mais aussi de par ses collaborations avec Serge Lehman sur la Brigade Chimérique (L’Atalante) et, plus récemment, sur l’Oeil de la nuit. C’est en tant qu’auteur complet qu’il signe cette superbe « Malédiction de Gustave Babel ». Son dessin est, comme à l’accoutumée, réussi. Son trait fin nous emporte directement dans son récit. Et, justement, parlons-en de son récit : Gess a parfaitement réussi son pari. Il nous a envoûté et j’oserai même dire hypnotisé tant son histoire est captivante et intéressante à suivre.
La Malédiction de Gustave Babel
One-shot
Dessinateur et scénariste : Gess
Éditeur : Delcourt
Collection : Machination
http://www.editions-delcourt.fr/serie/malediction-de-gustave-babel.html
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