«Mission in the Apocalypse (Tome 2)» – Entraide !

Le Mal cristallin s’est abattu sur une ville désertée par les humains. Seuls demeurent les vestiges d’une civilisation emportée par ce fléau dévastateur. Saya Ushimitsu, enquêtrice, recherche activement des survivants à transférer en lieu sûr. Accompagnée d’une étrange créature nommée Kû, elle quadrille méthodiquement chaque zone de cette ville titanesque aux ramifications sans fin. Les deux compères ont en effet pour mission principale de récupérer les corps infectés par le Mal cristallin afin de décontaminer le secteur. Au gré de leurs pérégrinations, ils rencontreront de rares rescapés au passé trouble, mais également d’énigmatiques créatures aux intentions sibyllines. Tous ne feront qu’ajouter aux interrogations qui tenaillent la jeune femme. Quelle est l’origine de ce fléau ? Y a-t ’il un espoir pour l’humanité ? Un remède peut-il être trouvé ? Et pourquoi, contrairement aux autres survivants, Saya ne porte-t ’elle pas de masque ?

Quand l’Apocalypse enfante de majestueuses ruines. Saya, héroïne de cette histoire, sillonne une terre en apparence dépourvue d’êtres humains. Sa mission qui consiste à rechercher des survivants et nettoyer chaque partie visitée du fléau qui a détruit la civilisation est un genre d’épopée solitaire qui mènera cette jeune fille à parcourir un monde terriblement dévasté…

Dans le deuxième tome de ce manga format poche, paru le 6 novembre 2024, Saya Ushimitsu, androïde immortelle et enquêtrice provisoire pour l’institut de recherche technologique, sillonne à nouveau la terre en apparence dépourvue d’êtres humains. Cette fois-ci, elle se retrouve par hasard nez à nez, avec deux enfants qui ont fui une attaque perpétrée par quelques survivants dont l’une des victimes a été, malheureusement leur père. Doté de dessins monochromes sombres et de détails plutôt insignifiants, cette suite de 192 pages, déçoit plus le lecteur, qu’elle n’apporte de réels éclaircissements sur la situation vécue par les protagonistes de cette aventure. Cette œuvre commence à se languir d’une interminable suite de couloirs sans fin et on regrette le manque de dynamisme du récit. Reste à espérer que le troisième volume de cette histoire créé par Haruo Iwamune, un scénariste et dessinateur nippon en devenir, apportera son lot de découvertes et surtout un peu plus d’action.