Après le cycle de la Mère (Agrippine), et le cycle de l’épouse (Poppée), les auteurs abordent le dernier cycle, celui de la Mort. Elle n’a pourtant jamais été absente des tomes précédents : nous sortons à peine du terrible incendie de Rome, causé accidentellement par Lucius Murena alors qu’il se battait contre le cruel Massam. Néron profite des destructions pour reconstruire Rome comme il la veut, mais le peuple cherche un coupable au désastre et s’il veut réaliser son rêve de grandeur il doit le contenter.
Ce sont donc les Chrétiens qui vont faire office de coupable idéal, et seront massacrés par centaines pour calmer la soif de vengeance de la plèbe. Mais Néron n’y prend aucun plaisir et nourrit même des remords, puisque Pierre (le futur Saint), qu’il respecte et apprécie fait partie des suppliciés. Et lorsque Lucius Murena cherche à le contacter pour dévoiler la vérité, il accepte de le croiser « par hasard » à une fête. Mais les courtisans fielleux de l’empereur auraient beaucoup à perdre de cette rencontre, ils aiguisent donc leurs dagues…
Le martyr des Chrétiens occupe la majeure partie de ce tome, ainsi que la transformation de Lucius, qui accepte enfin d’oublier la violence pour se reconstruire avec la belle Claudia. Deux autres personnages nous quittent aussi à l’issue d’un duel épique : Massam et Balba vont solder leurs comptes dans le sang de l’arène. La fin est proche.
Murena t. 9
Les épines
Série en cours
Dessinateur : Philippe Delaby
Scénariste : Jean Dufaux
Éditeur : Dargaud
Laisser un commentaire