Musiques savantes

Musiques savantes

La lecture de ce livre m’a fait mesurer à quel point j’avais eu tort de ne pas m’intéresser au premier volume. Sans doute l’expression « musiques savantes » revêt-elle un aspect par trop didactique, précieux qui renvoie à « musique classique ». Je crois surtout que malgré quelque prof de musique ayant tenté de nous initier à Camille Saint Saëns et même Eric Satie, j’ai plus souvent dû supporter Beethoven, Bach et Mozart alors que la radio diffusait André Claveau et Bourvil… En revanche je me suis un peu rattrapé et je connais une bonne partie des musiciens cités dans ce livre pour les avoir écouté et presque dans le temps donné par l’auteur.

Mais avant de reparler de musique je dois vous signaler la qualité des rappels historiques présentés ici. C’est brillant, à mon humble avis d’une grande justesse et parfois un peu ironique. En matière de musique on parle parfois de « pont » et Edgar Morin voudrait que l’on fasse des ponts entre les matières, les disciplines, les arts etc… l’auteur y réussit fort bien.

Vous connaissez le principe : il s’agit d’une sélection d’albums de musique savante (utilisant les techniques nouvelles) commentés, explicités et mis en perspectives. On notera des choses qui pourraient surprendre : la présence de « Sergent Pepper Lonely Heart Club Band », de « Love Supreme » de John Coltrane, un Pink Floyd et un Franck Zappa « Uncle Meat » et aussi le fait que l’auteur choisit/glisse dans la liste des albums à écouter souvent des albums de musique classique. Enfin, ne vous inquiétez pas si vous n’avez pas trouvé l’album de votre musicien préféré, regardez bien les listes de « compléments » d’écoute, il m’étonnerait que vous ne le découvriez pas.

Le genre de livre qui vous occupe en plus deux ou trois demi-journées de recherche et d’écoute en médiathèque…

Bonne écoute.

Musiques savantes
Auteur : Guillaume Kosmicki
Editeur : Le mot et le reste

www.atheles.org/lemotetlereste

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publié.