Il s’agit du troisième tome de cette série… dont les deux premiers volumes sont paru chez le même éditeur en 2016. Ceux qui connaissent ne s’étonneront pas de la présence d’un sèche-cheveux en couverture, les autres découvriront que c’est l’instrument qui permet le déplacement dans le temps.
Andréa et son frère Pierrick – orphelins de mère – sont d’aujourd’hui, Pénélope et Antarès sont de 2188. C’est Pénélope qui s’est d’abord promenée chez nous. Elle est l’amie d’Andréa et est amoureuse de Pierrick. Cette fois c’est Pierrick qui sur un coup de tête part pour 2188. Pénélope, Andréa et Antarès partent donc à sa poursuite pour éviter qu’il ne lui arrive des ennuis. Il faut savoir qu’à cette époque, les hommes ont disparu ou sont hors-la-loi. Disparus à cause d’un virus grippal qui ne touchait qu’eux… les femmes en ont profité pour en quelque sorte prendre une revanche. Une revanche qu’elles entretiennent en diffusant un enseignement sur notre époque particulièrement partial. La société de Pénélope a même créé des « Réfugiés », des femmes déplacées – de notre époque à 2188 – qui ne peuvent repartir dans le passé et attendent d’être régularisées. En se cachant, Pierrick découvrira un jeune enfant « sauvage ». On le sait Pénélope a une ennemie jurée : George – on trouvera en fin de volume une explication intéressante quant aux prénoms des femmes de 2188, mais on pourra s’étonner de ce que Pénélope – notre tisseuse d’Ithaque – soit dite « peu charismatique ». George parviendra à faire arrêter la bande…
Cela se lit facilement et avec plaisir, sans doute parce que c’est écrit finement et bien dosé, je veux dire par là qu’il n’y a aucune longueur, aucune insistance. Les informations sur les deux mondes sont données sans ajout de leçon. C’est au lecteur de tirer ses conclusions… Et l’on notera la trouvaille de l’auteure qui fait que tout le roman est raconté à la première personne – que celle qui parle soit Pénélope, Andréa ou même Pierrick.
Offrez donc la trilogie pour les vacances.
Ne dites jamais jamais
Auteure : Nathalie Stragier
Editeur : Syros
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