L’illustration de couverture est titrée Être-ange 1 et signée Patrick Cady et rend – à mon humble avis – bien compte de l’esprit du livre. Si vous le permettez, je vais vous redonner mon petit couplet sur la philosophie. Ceux qui me suivent peuvent sauter le passage. Avouez que c’est vous qui refusez de vous lancer dans les titres dont je vous parle. Vous savez comment procéder… On entre dans le livre ou l’essai et on se laisse porter sans chercher à comprendre et progressivement ce qui semblait obscur s’éclaire. Inutile même de revenir en arrière, tout prend sens et s’imbrique… Les mots ne font plus obstacle aux idées.
Combien de fois vous a-t-on cité « Connais-toi toi-même ! » en sous-entendant beaucoup de choses ? Combien de fois avez-vous refusé le conseil sous le prétexte que vous aviez pleinement conscience de vous-même ? Et vous demandant ce que ce conseil pouvait signifier. Pierre Bertrand nous démontre que cette fameuse connaissance, si elle se limite à elle-même, nous a conduit là où nous sommes. A ce bord de précipice où nous croyons dominer la nature. Où nous pensons en maître du monde qui brevète le vivant et menace d’extinction des espèces que nous ignorons… Mais peut-être que les progrès scientifiques permettront de redonner vie à des animaux disparus. Et bien sûr nous jouons les apprentis sorciers. Il faut donc canaliser notre désir, notre exigence, notre volonté de création… Puisque c’est par elle – la création – que nous supportons le monde et nos contradictions. Pierre Bertrand nous dit : « le vivre ne peut se mettre en mots », il ne se traduit que par la création. Et bien sûr, il trouve des arguments chez les philosophes (un index aurait été bienvenu)…
Et rassurez-vous : « Entre témoin et créateur il n’y a pas de frontière. »… vous êtes donc partie prenante.
Bonne lecture.
Nous sommes vie, nous sommes mouvement
Auteur : Pierre Bertrand
Editeur : Liber
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