Avec un sous-titre : Barthes, La chambre Claire, le cinéma et curieusement quatre photographies en illustrations de couverture qui renvoient au théâtre. Ne vous inquiétez pas ! Malgré la présence de Roland Barthes et le fait que l’auteur soit un des piliers de la revue de cinéma « Les cahiers du cinéma » c’est d’une grande lisibilité… Autrement dit, cela ne jargonne pas.
Jean Narboni raconte d’abord la « genèse » de l’œuvre de Barthes : La chambre claire… Un conseil : si vous n’avez jamais lu ce livre de Barthes, faites-le au plus tôt. D’abord c’est une analyse passionnante et – pour ce qui me concerne – l’un des quatre livres de Barthes qu’il faut avoir lu (avec Le degré zéro de l’écriture, Mythologies, Le désordre amoureux…). Il s’agit d’une « commande » des Cahiers du Cinéma qui souhaitaient créer une collection de livres et ouvrir leur répertoire d’analyses. Jean Narboni présente ensuite ce qu’il sait des rapports de Barthes et du cinéma – on apprend ainsi au passage que Philippe Sollers n’aime pas le cinéma et raconte comment Barthes étant principalement édité par les éditions du Seuil il fallut discuter pour que l’édition du livre se fasse en collaboration avec les éditions Gallimard. Enfin l’auteur traite de quelques photos qui illustrent le livre et bien sûr les donne à voir.
C’est un petit livre que je qualifierais d’insidieux. Il se laisse lire et une fois achevé alors que vous pensez ou avez l’impression d’en avoir fini avec lui, quelques-unes des idées que vous y avez lues et découvertes vous reviennent en mémoire. Et montrent leur valeur, leur intérêt.
Bonne lecture.
La nuit sera noire et blanche
Auteur : Jean Narboni
Editeur : Capricci
Collection : Les prairies ordinaires
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