Cinquième volume de la série ‘Bigoudis & petites enquêtes’ sous-titrée Léopoldine Courtecuisse démêle l’enquête et étiquetée ‘Cosy mystery’. Et je me permettrai de regretter que l’illustration en couverture soit aussi ‘petite’ pour ne pas dire minuscule alors qu’elle montre un corps sous un tas de livres…
Premier constat : comme l’action se passe dans une petite ville, que les principaux personnages sont listés en début d’ouvrage – on notera un Denis Lamalice (!) -, il n’est pas évident trouver un crime original à faire résoudre à la coiffeuse de service. Deuxième constat : cette fois Quentin Delval, le gendarme qui co-enquête avec Léo, m’a semblé encore plus engoncé dans son genre et bête que d’habitude. Troisième et dernier : la présence de l’ado de service et l’usage de son langage donne un certain réalisme à l’ouvrage.
Nous sommes à Wahlbourg. Le club des femmes de la petite ville jumelée avec notre lieu ‘imaginaire’ ne peut plus assurer le Festival du livre policier qu’habituellement il organisait. Jocelyne Courtecuisse s’est chargée de reprendre le flambeau et a entraîné ses filles, Constance, avocate, et Léopoldine dans l’aventure et son opposition à Agathe Meyer bibliothécaire de Wahlbourg et sœur du maire. Agathe et Constance se sont violemment accrochées et Agathe est retrouvée morte… Comme tout accuse Constance, la famille Courtecuisse fait front. Et Quentin, à cause de ses liens avec Léopoldine, perd l’affaire.
On se laisse porter et on lit avec plaisir… Une bonne lecture pour vos vacances… Citation, pour faire jeune, c’est Tom le fils de Léopoldine qui répond à Quentin : « Pour le boloss que tu es. La vie d’oim, on ne peut jamais compter sur toi ! (…) Elle avait tellement le seum de se coltiner cette fichue réunion qu’elle était prête à galocher Foufoune pour se choper la toxoplasmose. ».
Bonne lecture.
Panique au festival du livre
Auteure : Naëlle Charles
Editeur : Archipel
Collection : Archipoche
Laisser un commentaire