Avec pour sous-titre justificatif les écoles suivantes Monochromie, Hyperréalisme, Expressionnisme abstrait, Pop art. Vous avez remarqué le mot « philosophique » et vous avez fermé les yeux en pensant : encore un truc pénible et ennuyeux... En êtes-vous sûr ? Pour ce qui me concerne, vous le savez, j’ai une solution… se laisser porter. Entrer dans le livre. Au bout d’un certain temps de lecture, la compréhension se met en place toute seule… Essayez…
Et là, allez en plus chercher les images à regarder. Et si par hasard vous avez des doutes sur les peintres attachés à ces « écoles » reportez-vous à la table des matières. Pour la Monochromie il va de soi que l’inventeur d’un bleu précis et particulier se devait de servir d’exemple. C’est bien sûr d’Yves Klein qu’il est question. Les écoles suivantes sont traitées à partir de la peinture américaine et, si vous cherchez des images, la table des matières met en évidence les peintres suivants : Andy Warhol, Mark Rothko, Jackson Pollock. L’auteur réfléchit sur l’art en général et sur sa portée. En complément au programme on trouvera une réflexion sur « L’Aura » selon Walther Benjamin et une autre intitulée « L’autoportrait à la vanité ou la nature morte à la marchandise. »
Il n’est pas évident de trouver à voir autre chose que du bleu dans certains tableaux de Klein… Mais il ne faut jamais oublier que la production des peintres est le résultat d’un travail et d’études. Ils ont appris à peindre et à dessiner (Rothko par exemple était aussi professeur de dessin) et ce qu’ils peignent est le résultat d’une longue maturation à la différence de la production des enfants qui n’est que jaillissement et spontanéité… Une spontanéité que Picasso regrettait régulièrement d’avoir perdu…
A lire et regarder.
Paradoxes et Peinture, tome 2
Auteur : Edmundo Morim de Carvalho
Editeur : Harmattan
Collection : Ouverture philosophique
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