Bruno Schneider est maintenant un jeune retraité de la police. Il peut se consacrer entièrement à son loisir préféré qu’il partage avec sa petite-fille Julie, sa maquette de trains dans sa cave.
Pas facile pour Carla, son épouse, de l’avoir dans les “pattes” toute la journée. Alors elle lui trouve des occupations, par exemple de ranger le galetas où tout s’est entassé au fil des années. C’est d’ailleurs là qu’il va trouver la valise à “tristesse” d’Eva, sa mère décédée. Elle y remisait tous les objets qui lui rappelaient de tristes évènements, tel que le décès d’Elise, la sœur de Bruno. Normalement, Bruno savait ce qu’il trouverait dans cette valise, mais l’enveloppe contenant des négatifs ne lui rappelait rien. Et c’est là que commence son enquête sur le passé de sa famille. Sa mère ayant été adoptée, il avait besoin d’en savoir plus.
Il est resté en contact avec la plupart de ses anciens collègues et il n’est donc pas très surpris d’avoir des nouvelles de Sophie qui vient lui demander conseil au sujet de “l’homme du pont” découvert mort, nu-pieds et sans aucun document d’identité sous un pont. Un seul signe distinctif, un tatouage à la base de l’annulaire gauche et une alliance sans inscription.
Bruno ne sait pas pourquoi, mais un détail de cette affaire l’interpelle et lui fait penser à des braquages ayant eu lieu dans les années 90 en Suisse romande et dont il s’est occupé de l’un d’eux. Les braqueurs n’avaient jamais été retrouvés.
Son enquête sur sa famille démarre avec les photos qu’il a trouvées et le mènent à Spiez. Par chance, il trouve là-bas un vieil homme qui a édité un livre sur les anciennes demeures de ce village et qui s’est aimablement proposé d’effectuer des recherches sur la base de ces photos qui datent de la première partie du vingtième siècle.
On retrouve avec plaisir les personnages du premier roman “… Au point 1230” (voir chronique ici https://www.daily-passions.com/au-point-1230 ) et on plonge dans cette quête des origines comme dans un polar. Une petite visite du côté de Spiez donne de belles envies d’excursions. Deux enquêtes menées en parallèle, un vrai plaisir, d’autant que le rythme est soutenu et que le suspense dure jusqu’à la fin. Le polar romand a un bel avenir devant lui !
Personne ne sait que tu es là
Auteure : Laurence Voïta
Editeur : Romann
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