Avec un sous-titre : cirque & poésie au fil du Soi… Avec, pour mon goût, une étrange illustration de couverture : ‘en train de se faire’ puisque la personne qui manipule un ‘stylet’ dessine le portrait de Fernando Pessoa qui s’affiche derrière elle. Le portrait de l’auteur est lui en quatrième de couverture.
J’avais prévu d’aller voir ce spectacle cet été à Avignon et je ne sais quelles circonstances m’en ont empêché, aussi je me suis empressé de lire. L’auteur se présente comme castelroussin (Châteauroux dans l’Indre, France) par sa mère et lisboète (lusitanien) par son père. Ayant cherché ses racines et grâce à Erasmus, il a fréquenté la ville de Fernando. Il a aussi appris à jongler avec un yoyo et un fil tendu entre deux bâtons… et il a écrit en s’inspirant de l’œuvre de Pessoa… Là je me permettrai de faire remarquer que si en portugais ‘pessoa’ signifie personne on doit pouvoir penser/imaginer que personne c’est aussi tout le monde, le quidam, l’anonyme, vous et moi. Et si Pessoa a endossé tant de personnalités, tant de pseudonymes tout en restant inconnu c’est peut-être pour être au plus près de sa ville, ses anonymes. Je ne sais pas si le spectacle m’aurait plu mais vous vous trouverez s’en doute en lisant quelques vers qui sauront vous émouvoir. Citation : « Quand est-ce qu’on sort de nos schémas sclérosés !
Qu’on conjure le sort de nos traumas névrosés ? »
Bonne lecture et n’oubliez pas de lire du Pessoa.
Personne n’est Pessoa
Auteur : Nico Pires
Editeur : Harmattan
Collection : La Luna
Laisser un commentaire