D’après Le petit oiseau blanc de James Matthew Barrie. Après Melville et Dickens, Munuera s’intéresse à Barrie et, là encore, il réussit son ‘coup’. Il me semble que cette fois l’exercice était plus délicat. Il n’avait pas – comme vous l’explique une de ces préfaces autoritaires qui vous disent, vous supposant peut-être aveugle ou crétin, ce que vous avez à lire – de texte bien défini. Il a donc dû écrire, composer son récit.

Kensington est un jardin-parc où, dès la nuit tombée, la vie d’un petit peuple reprend ses droits : une reine ‘double’ de celle du jour reçoit ses administrés, les animaux parlent et philosophent et Peter Pan fait les quatre cents coups… Mais cette nuit, pour changer, une petite fille s’est perdue dans le jardin-parc et Peter qui s’ennuie un peu aimerait bien qu’elle reste. Elle, elle veut retrouver son père et pour cela doit satisfaire à une exigence de la reine.

Voilà pour un essentiel qui relève du merveilleux de ‘Peter’. Je vous laisse découvrir les ‘émotions’ que procure le merveilleux sous-jacent né de Munuera et de Barrie. Je crois que le dessinateur saisit l’humanité des auteurs qu’il met en images. Au-delà des histoires, il raconte ce que nous percevons dans ces récits.

Je n’ai pas parlé des dessins, d’abord parce que vous les connaissez – ils sont dans votre œil – ensuite parce que celui de couverture les dit tous, enfin parce qu’ils illustrent l’histoire que vous voulez lire.

Bonnes lectures lentes…

Peter Pan de Kensington
Auteur : José-Luis Munuera
Editeur : Dargaud

www.dargaud.com

Peter Pan de Kensington
5.0Note Finale

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publié.