Avec en sous-titre : Confessions passagères. Et je crois que vous avez de la chance… Si vous me suivez, vous avez déjà repéré que cette chronique porte sur un titre que j’ai déjà chroniqué et, contrairement à ce que vous pourriez penser, celle-ci ne fera pas doublon. Allez vite relire la première ici https://www.daily-passions.com/premiere-personne-du-singulier . Il s’agit d’un recueil de huit nouvelles et j’en avais traité les quatre qui au moment de ma lecture m’avaient marqué. Les quatre restantes ne sont pas pour autant dénuées d’intérêt. Et il me semble qu’elles abordent un thème précis : le temps. Traité de manières apparemment différentes mais avec une certaine nostalgie en fond. Pas celle du ‘c’était mieux avant’ mais celle du ‘les choses auraient pu être différentes’ ou du ‘j’aimerais bien savoir ce qu’il est advenu par la suite’ ou encore du ‘voilà ce que je fus, voilà ce que je suis’. J’ai un faible pour le texte qui inaugure le recueil : Sur un oreiller de pierre. On y lit l’unique rapport d’une nuit entre deux solitudes avec un trait d’union poétique qui rend compte, je pense, de notre monde où, sans trop savoir pourquoi, les gens peuvent rester au bord de ce qu’ils auraient aimé faire. Il faut associer ce texte à celui intitulé : Recueil de poèmes des Yakult Swallows qui avec humour et respect associe l’auteur avec le baseball dans l’ombre du père. Attention ! C’est plus subtil que cela en a l’air. Les deux textes qui restent traitent de la musique et des femmes. L’un s’intéresse plus au jazz et à la bossa nova (voir la biographie de l’auteur) et le deuxième mêle le classique et deux femmes (celle de l’auteur et une autre dont l’auteur a noté l’extrême ‘laideur’ et la difficulté à la dire). La femme laide sait parler comme écouter de la musique. Ce texte intitulé Carnaval dit sur trois pages un rapport à la musique classique d’une rare densité. Et l’on aimerait savoir si les commentaires de l’auteur sont partagés par ses lecteurs ou si ces derniers les trouvent malvenus. J’ai pour ma part l’impression qu’ils sont bien partagés, ce qui devrait vous inciter à réécouter certains ‘classiques’.
Il ne vous reste qu’à lire ou relire le tout d’une traite…
Bonne lecture.
Première personne du singulier
Auteur : Haruki Murakami
Editeur : 10/18
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