
Psychoses
Vous avez bien lu le S qui éloigne du grand réalisateur, mais si vous avez bien observé l’illustration en couverture – n’oubliez pas le petit diable blanc – vous aurez un doute. Ce roman fait suite à Amadeus (même auteur, même éditeur), mais vous n’êtes pas obligés de lire cet Amadeus pour entrer dans celui-là.
L’histoire commence à Tarbes par le meurtre – par strangulation – d’une jeune femme dans un parc près d’une fête foraine. Puis l’auteur nous présente Félicité Danjou, photographe de presse qui travaille avec la police, et l’on apprend que la commissaire principale Élisabeth Faraci est sortie du coma dans lequel Stéphane Brindille toujours recherché est censé l’avoir plongé. Stéphane est revenu sur Tarbes – ville des Pyrénées où se situe l’histoire… Grâce aux photos de Félicité, il comprend au troisième meurtre que c’est lui qui est visé et se rend au commissariat à l’équipe du commissaire Laugier. E. Faraci qui a perdu l’usage de la parole trouve le moyen de communiquer et innocente Stéphane. Il me semble que le lecteur attentif comprendra vite qui est responsable des crimes et de l’arrestation de S. Brindille dans la chambre duquel on a retrouvé une arme d’un des crimes.
Comme il se doit, je ne peux vous en dire plus sans nuire à votre plaisir de lecture. C’est bien rythmé et c’est surtout bien ‘humain’, dans le droit fil de la petite phrase en exergue. Conseil de lecture : ne zappez pas l’Épilogue qui vous offre une fin ouverte et donc une potentialité de suite. Il doit être difficile à un auteur d’abandonner des personnages aussi denses et intéressants que Félicité, Élisabeth et Stéphane sans en avoir utilisé tous les ressorts. Attention, lecture prenante difficile à lâcher ! À suivre.
Psychoses
Auteur : Gilles Vincent
Editeur : Au diable vauvert
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