Rien à redire sur la couverture honnête, en revanche les titres (original et français) sont tellement explicites que leur lecture donne une bonne idée du contenu. Ajoutez à cela la lecture de la quatrième de couverture et vous risquez de reposer le livre sans aller plus loin. Ce qui serait dommage.
Pour au moins une raison, c’est écrit à la première personne et donc m’implique vite, moi lecteur, dans ce qui se passe. Et le « Je » qui me parle (à moi et à ma place) est une femme (Kathleen) qui souffre des séquelles d’un accident qu’elle traite avec des « pastilles » achetées au détail. Une autre raison serait le mystère que représente l’étranger qui arrive lorsque Kathleen ferme son snack. Il se dit originaire de l’Ouzbékistan et est capable de discuter de Crime et Châtiment que la jeune femme peine un peu à lire – alors qu’étudiante elle adorait la lecture. ( Ah ! Raskolnikov !). Et il est manifeste qu’il se cache… Et le mystère qui entoure Kathleen capable de courir sur la glace d’un lac et de s’étendre sur elle au beau milieu.
Vous avez compris, c’est dense et pas un seul des autres personnages qui s’enferment ou sont enfermés dans l’hiver des Blue Ridge Mountains ou dans leur hiver personnel ne vient trahir cette densité.
Un livre difficile à lâcher qui devrait vous fournir une bonne raison de rester sous la couette, pour votre confort.
Bonne lecture.
Se cacher pour l’hiver
Auteure : Sarah St Vincent
Editeur : Delcourt
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