Peut-être êtes-vous en train de vous demander ce que vous allez bien pouvoir offrir pour les étrennes à certaines de vos connaissances, à vos parents. Si vous ne trouvez pas je vous propose de choisir soit un Pierre Bellemare, soit un Stéphane Bern et, si vous voulez faire preuve d’audace, offrez le dernier Philippe Geluck. Je pense que pour les deux premiers auteurs, à de défaut de vous assurer un franc succès, votre choix ne déplaira pas, pour le Geluck la lecture des premières pages emportera l’adhésion.
Malgré l’humoristique clin d’œil de l’illustration de couverture qui outre un portrait encadré de Stéphane Bern propose celui le Louis XIV en costume de sacre vu à travers un trou de serrure – est-ce qu’avec Louis XVI l’effet est le même ?- il ne s’agit pas de secrets d’alcôve. Non il s’agit bien de secrets d’Histoire présentés comme dans les manuels dans lesquels certains ont étudié l’Histoire. Tous les récits ont la même forme. D’abord un texte de présentation générale du personnage, puis en caractère gras les questions que ledit personnage suscite et les réponses, jusqu’à l’encadré qui reprend un point précis de ce qui précède. C’est donc facile à suivre. Ajoutez à cela quelques illustrations fort bien choisies. Nous ne sommes pas dans l’Histoire universitaire didactique et savante, nous sommes dans l’Histoire qui conforte ou corrige en finesse les versions enseignées. Tout à fait dans le style des jeux télévisés. Cela se lit avec le plaisir des retrouvailles – cela je m’en souviens et je savais bien que j’avais raison – qu’affectionnent les gens d’un certain âge. On trouvera dans ce volume et dans l’ordre chronologique de l’intérêt aux personnes et lieux suivants : Hannibal, Charlemagne, l’Abbaye de Fontevraud, Rabelais, Rodolphe II de Habsbourg, Cromwell, Madame de Sévigné, Pierre 1er de Russie, Louis XIV, La Grande Mademoiselle, Mirabeau, La princesse de Lamballe, Madame Tallien, Désirée Clary, Napoléon 1er, Charles X, Victor-Emmanuel II, Dom Pedro II du Brésil, Marie Curie, Hirohito, Lord Mountbatten, De Gaulle, Le fort de Brégançon. On notera tout de suite qu’il n’y a pas de parité, les hommes sont en grande majorité. C’est vrai ! Ce sont les hommes qui font l’Histoire et l’on attache toujours plus d’importance à Marat qu’à Charlotte Corday.
Bonne lecture…
Secrets d’Histoire, volume 6
Auteur : Stéphane Bern
Editeur : Albin Michel
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